2020 07 14

« Karim Meckassoua face à Faustin-Archange Touadéra, les dessous d’une lutte », prétendait déjà expliquer ‘Jeune Afrique’ en octobre 2018. Voilà le joker de Paris et des Réseaux Le Drian de retour.

Et Meckassoua est un pion de choix sur l’échiquier centrafricain pour barrer la route au Président Touadera. Meckassoua est très présent médiatiquement dans la vaste campagne de déstabilisation est en cours depuis de nombreuses semaines contre le Président Touadera, pour saboter la prochaine Présidentielle en RCA. Chef d’orchestre officiel : ‘Jeune Afrique’. Chef d’orchestre officieux selon des sources diplomatiques : les Réseaux de Le Drian, l’ex M. Afrique de Hollande, successeur de Foccart, mentor géopolitique et ministre des Affaires étrangères de Macron. Pour qui Touadera serait trop « pro-russe ». Derrière lui une nébuleuse d’officines au service de la Françafrique, style ‘Le Corbeau’ ou ‘Le Tsunami’ …

POURQUOI MECKASSOUA A ETE ECARTE A BANGUI ?

Entre Karim Meckassoua, destitué le 26 octobre 2018 de la présidence de l’Assemblée nationale, et Faustin-Archange Touadéra, le chef de l’État, la lutte est depuis longtemps acharnée. « Tout avait pourtant bien commencé, commente l’hebdo parisien. En mai 2016, quand l’ancien ministre Karim Meckassoua est élu président de l’Assemblée nationale, c’est avec l’appui officiel de Faustin-Archange Touadéra. Au premier tour de la présidentielle, en décembre 2015, il n’est arrivé que septième, avec 3,2 % des voix. Mais il a la confiance (…) du Français Jean-Yves Le Drian. En hissant le musulman Meckassoua au perchoir, le chrétien Touadéra fait un geste de rassembleur ». Dès la fin de 2017, tout se gâte. Karim Meckassoua se montre-t-il « arrogant et prétentieux », comme l’affirme Jean-Symphorien Mapenzi, son premier vice-président ? « Beaucoup de ses collègues députés l’accusent de n’accorder des missions qu’à ses proches et d’autoriser des décaissements sans justificatifs ».

« Surtout, le deuxième personnage de l’État, jaloux de ses prérogatives, entend faire respecter l’article 60 de la nouvelle Constitution, qui stipule que « le gouvernement a l’obligation de recueillir préalablement l’autorisation de l’Assemblée avant la signature de tout contrat relatif aux ressources naturelles » ainsi qu’avant celle de toute convention financière. Pas de nouveaux deals miniers ni forestiers sans son feu vert ».

En mars 2018, Cœurs unis, le mouvement politique pro-Touadéra, place des hommes sûrs au bureau de l’Assemblée. Le 17 octobre, 95 députés (sur 140) déposent une pétition réclamant la destitution de Karim Meckassoua. Le 23 octobre, quelques centaines de musulmans du quartier PK5 de Bangui défilent au cri de « Meckassoua doit rester ! », tandis que l’intéressé annonce : « Je ne me laisserai pas conduire à l’autel de l’agneau sacrificiel sans me battre. » Le 26 octobre 2018, le couperet tombe. Karim Meckassoua est destitué, à une large majorité de 98 voix. Le président de l’Assemblée nationale centrafricaine était, commente ‘Jeune Afrique’, « la cible d’un groupe de députés » qui réclamait sa destitution « pour gestion patrimoniale et clanique » : « En filigrane, c’est une lutte entre Karim Meckassoua et Faustin-Archange Touadéra qui se joue là, sur fond de dissensions entre partisans des Occidentaux et des Russes ». En fait, « un bras de fer entre ce dernier et Faustin-Archange Touadéra, le chef de l’État, dont les partisans sont à l’origine de cette tentative, mais aussi, en filigrane, un clivage entre les partenaires occidentaux de la RCA et les nouveaux amis russes du président centrafricain ».

L’HOMME DE PARIS :
LES RESEAUX FRANCO-AFRICAINS DE KARIM MECKASSOUA

Début juin dernier, ‘Jeune Afrique’, qui aime faire mousser régulièrement le sujet Meckassoua, dévoilait « ses réseaux franco-africains », pour ne pas dire françafricains :

« Présidents, ministres étrangers et hommes politiques centrafricains, Karim Meckassoua mobilise ses proches pour s’imposer dans l’opposition à Faustin-Archange Touadéra, dans l’optique de la présidentielle censée se tenir en décembre (…) Le 28 mai, Karim Meckassoua faisait face aux juges de la Cour constitutionnelle de Centrafrique, afin d’y exposer son avis sur la réforme de la constitution proposée par l’Assemblée nationale et portée par les partisans du chef de l’État Faustin-Archange Touadéra (FAT). Le président du mouvement Le Chemin de l’espérance y a réaffirmé son hostilité au projet, lequel prévoit « en cas de force majeure », un maintien du chef de l’État en exercice au pouvoir. « Cette possibilité du cas de force majeure est une arme qui peut être braquée contre l’alternance démocratique », a ainsi déclaré aux juges l’ancien président de l’Assemblée » (qui a participé aux trois guerres civiles en RCA !).

« Lancé dans la course pour la présidentielle censée se tenir en décembre, Karim Meckassoua, qui fut brièvement ministre des Affaires étrangères en 2003, a en réalité mis ses réseaux en action depuis plusieurs mois, en Centrafrique et à l’étranger, afin d’empêcher FAT d’obtenir une réélection. »

# MAIS DE QUOI KARIM MECKASSOUA EST-IL LE NOM ?

Voici comment deux ténors de la vie politique décrivent Karim Meckassoua, son passé et son action fduneste sur la politique en Centrafrique :

* Voir sur CENTRAFRICA-NEWS-TV/
LES DESSOUS DE LA POLITIQUE CENTRAFRICAINE :
ENTRETIEN DE LUC MICHEL AVEC SANI YALO, PRESIDENT DE LA BARC
sur https://vimeo.com/384218399

* Voir sur CENTRAFRICA-NEWS-TV/
LUC MICHEL/ ‘GRAND REPORTER’ EN CENTRAFRIQUE 2019/
LES DESSOUS DE LA POLITIQUE CENTRAFRICAINE (2):
N. DIMBELET-NAKOE
sur https://vimeo.com/373389859

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