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Bien que le Gabon, ce pays d’Afrique centrale situé sur la côte atlantique a récemment annoncé une adhésion de son pays au Commonwealth, il semblerait que la principale politique du pays qui s’agit de diversifier les partenaires, notamment ceux qui apportent au pays un partenariat gagnant-gagnant, reste la même.

BIEN QUE L’AXE OCCIDENT, EN TETE LA FRANCE TENTE DE GARDER LA MAINMISE SUR LE GABON, LA CHINE DEMEURE LE PREMIER PARTENAIRE DU GABON.

En effet, les échanges entre le Gabon et le reste du monde ont progressé de 3,6% à 4 494,2 milliards de FCFA, en lien avec les commandes de la Chine, l’Inde, la France et l’Italie. Si de manière globale le flux des échanges a enregistré une baisse évaluée à 1201,5 milliards de FCFA, la Chine conserve sa position de partenaire privilégié du Gabon en matière d’importation et d’exportation.

D’ailleurs en juin dernier, la Chine a organisé la 21e édition du concours baptisé « pont vers le chinois ». Le concours, auquel a participé pour la première fois le Gabon, regroupait les étudiants du monde entier qui apprennent à parler le mandarin.

LE GABON CONNAIT DE NOUVELLES TENSIONS AVEC LA FRANCE

Ali Bongo semble décidément prêt à couper ses relations avec Paris. Après avoir entamé les démarches pour intégrer le Commonwealth, le Gabon connaît de nouvelles tensions avec la France. Le pays d’Ali Bongo, est devenu en janvier dernier membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies. Avec l’actualité russo-ukrainienne, ce siège est plus que symbolique. En février dernier, Libreville avait voté en faveur de la résolution condamnant « l’agression » de l’Ukraine par la Russie. Mais, coup de théâtre, lors du vote qui devait décider de l’exclusion ou non de la Russie du Conseil des droits de l’homme, le Gabon a changé son fusil d’épaule et s’est opposé à cette exclusion. Un message clair de soutien à Moscou dans le conflit russo-ukrainien, alors que l’Occident — Washington, Paris et Berlin en tête — tente de faire pression sur les pays africains pour que ces derniers soutiennent les sanctions contre Moscou.

De plus, en juin dernier, le Conseil de sécurité de l’ONU a prolongé pour un an le régime de sanctions imposé à la République démocratique du Congo, sans l’appui des trois pays africains qui en sont membres, ni de la Russie et de la Chine. Le Ghana, le Gabon, le Kenya, la Russie et la Chine ont été unanimes, dans leurs explications de vote, pour dénoncer une résolution qui va à l’encontre de la souveraineté de la RDC et qui limite, selon eux, sa capacité à combattre les groupes armés qui continuent de proliférer notamment dans le nord-est du pays.

TOUT CECI EXPLIQUE ALORS MIEUX CETTE NOUVELLE SERIE DE MISES EN EXAMEN LANCEES PAR LA FRANCE

qui vise au moins 4 enfants de l’ancien président gabonais Omar Bongo, entre ce mois-ci et le mois dernier, dans le dossier dit des « biens mal acquis ». « La justice soupçonne ces 4 enfants d’Omar Bongo d’avoir « sciemment » bénéficié d’un patrimoine immobilier frauduleusement constitué en France par leur père. L’ensemble de ces biens a récemment été évalué par la justice à au moins 85 millions d’euros », lit-on sur RFI.

Le fait que le président français a esquivé le Gabon dans sa tournée africaine prouve également que l’axe US-OTAN n’est pas satisfait des démarches du Gabon ! Mais de plus en plus de pays d’Afrique œuvrent pour mettre un terme au colonialisme des pays occidentaux. Ce qui veut dire qu’ils se détachent de la France, mais également des USA.

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