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Luc Michel : «Aller à Arusha, c’est aller à Canossa»

Il faut aller à Arusha


https://www.iwacu-burundi.org/droit-de-reponse-arusha-en-proces/

DROIT DE RÉPONSE : « ARUSHA EN PROCÈS »

Nous publions ci-dessous un droit de réponse, conformément à la législation sur le droit de la presse au Burundi. L’article et les commentaires incriminés ont été supprimés.

A nouveau mis en cause de manière inacceptable et insultante dans un article intitulé “Arusha en procès” (ainsi que dans les commentaires le suivant) publié sur le Website IWACU, en date du 17 mai 2016, Luc MICHEL, président du PCN et de PANAFRICOM, adresse à IWACU ce SECOND droit de réponse légal et tient à apporter les précisions suivantes :

Je suis diabolisé en permanence par vos médias et grossièrement insulté à la fois dans cet article et dans ses commentaires, traité notamment de « néonazi », insulte récurrente dans vos publications et leurs commentaires (ceci dans une série d’articles débutant le 1er mai 2015). Je déplore ce ton insultant, reprise de ragots issus de mes adversaires politiques les moins malins, qui vous déconsidère. L’insulte abaisse toujours l’insulteur ! Elle révèle aussi l’absence d’arguments sérieux pour débattre. Rien ne concerne mes engagements réels. Le lecteur jugera !

A PROPOS DES DISCUSSIONS DE « ARUSHA II » !

Dans une série d’articles, dont celui du 17 mai 2016, tous consacrés aux discussions de « Arusha II », vous me mettez en cause, me diabolisez et diffusez de fausses informations.

Je n’occupe pas de position au sein du gouvernement du Burundi ou du Cabinet présidentiel, et donc je ne suis pas « conseiller du président », fonction officielle.

Mais je suis une voix qui est écoutée en Afrique et ailleurs, au Burundi comme dans de nombreux pays africains, et notamment par des présidents africains, sur AFRIQUE MEDIA TV, le Net ou les réseaux sociaux où je suis largement suivi. Ma récente visite au Canada et la Conférence de Québec « Les vraies raisons de la crise de 2015 au Burundi » ont à nouveau démontrés mon audience !

Lors de ma visite au Burundi, j’ai été l’invité principal d’une grande Conférence, intitulée « Le Burundi au cœur du Panafricanisme », organisée à titre privé et pas par les autorités, mais diffusée par la RTNB, et où j’ai présenté les thèses du « NEOPANAFRICANISME » de PANAFRICOM (comme je l’avais fait quelques semaines auparavant à l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire). Lors du dialogue avec le public, on m’a demandé mon avis sur la participation du gouvernement démocratiquement élu du Burundi à ces pourparlers. Et j’ai pris position contre cette participation, piège politique et diplomatique tendu par les régimes occidentaux hostiles à Bujumbura. Depuis, en juin dernier, le parti présidentiel CNDD-FDD a pris lui aussi position contre « Arusha II ». Preuve que ma position n’était ni isolée ni critiquée à Bujumbura, et certainement pas par les participants à cette Conférence (majorité, opposition patriotique et société civile).

A PROPOS DE LA RUSSIE ET DU PRESIDENT POUTINE …

En mars 2014, l’ONG EODE (Eurasian Observatory for Democracy and Elections, dont la branche africaine est dirigée par le camerounais Gilbert Nkamto, et s’appelle EODE-AFRICA), sous ma direction, a organisé le Monitoring du Référendum d’autodétermination de Crimée et de Sébastopol, à la demande du Parlement de Crimée. Ce monitoring qui s’est fait contre la volonté des chancelleries de l’OTAN, et où EODE a damé le pion à l’OTAN et à l’OSCE, m’a valu une gigantesque campagne de diabolisation et de diffamation (plus de 2.500 articles ou émissions contre EODE et moi-même). On retrouve dans les commentaires de votre article du 17 mai des remugles nauséabonds de cette campagne de 2014.

On lit notamment dans vos colonnes ce qui suit : « le Burundi est un pion dont se sert le Maître de Toutes les Russies, pour enquiquiner l’Occident – les affinités entre Luc Michel et Vladimir Poutine ou les instances du Kremlin sont apparues assez clairement lors de la crise de l’Ukraine ». Thèse audacieuse dont je vous laisse seul juge, mais qui tendrait à faire croire à vos lecteurs que la Russie serait en embuscade derrière moi. Non je ne suis pas au Burundi la main ou l’œil du Kremlin, et EODE ou EODE-AFRICA ne sont pas présentes au Burundi ! Il est par contre exact que je suis l’avocat, non pas du diable russe, mais du « retour de Moscou en Afrique », allié essentiel pour dégager l’Afrique du néocolonialisme de Washington, Paris, Berlin, Londres ou Bruxelles.

JE NE SUIS PAS « UN NEONAZI ANTIAMERICAIN » !

Venons-en aux idées politiques et aux thèses géopolitiques que je professe.
Vous écrivez notamment « Il est décrit par la presse internationale comme un « néonazi antiaméricain »». Ceci est l’avis diabolisateur des médias de l’OTAN, dans des soi-disant « biographies », non soumises au Droit de réponse ou à rectificatif, et initié par les polices politiques de l’OTAN et mes adversaires. Tous, comme IWACU, écrivent à charge, ommettent volontairement mes véritables positions et une grande partie de mon vrai parcours politique, commencé en 1972 (dans la mouvance pro-palestinienne). Mais ce n’est pas l’avis de la presse russe, iranienne, syrienne, ou encore de nombreux médias africains, qui sollicitent et publient mes thèses depuis de nombreuses années.

Je ne suis pas un « militant néonazi » et n’ai jamais appartenu, ni comme dirigeant, ni comme cadre ou membre, à l’organisation française mentionnée abusivement par Wikipedia. Ma soi-disant « biographie » sur Wikipedia (et ses clones d’extrême-droite), qui a été rédigée pour me nuire et me déconsidérer par mes adversaires politiques, liés aux polices politiques de l’OTAN, comporte des éléments inexacts et, mensonge par omission, dissimule une grande partie de mon parcours politique réel. Je vous met au défi de produire un seul de mes nombreux écrits (j’ai publié plus de 16.000 éditoriaux depuis 1983) depuis 32 ans qui soit en faveur du Nazisme.

Les faits dissimulés par Wikipedia sont les suivants :

* Je dirige depuis plus de 20 ans le COLLECTIF ANTINAZI « EUROPÄISCHER WIDERSTAND » (en référence à la Résistance allemande antinazie), qui combat précisément le néonazisme et le racisme.

J’ai été l’adversaire principal du Front National en Belgique, à qui j’ai brisé les reins en 1994-96 par mes actions politiques et judiciaires victorieuses devant les tribunaux belges. Je combat aussi le FN des Le Pen. En 1998, à l’élection partielle de Toulon (France) en avril 1998, nous présentions une liste intitulée : « PCN. LES JEUNES CONTRE LE PEN ET POUR L’INTERDICTION DU FN ».

Notre Collectif a aussi combattu dans les pays baltes et en Moldavie pour le respect des droits des minorités ethniques, russophones notamment. Et contre la réhabilitation du nazisme par les états révisionnistes baltes et ukrainien.

Tout ceci fait l’objet de publications scientifiques (notamment Universités de Cracovie, de Paris et de Liège) dissimulées par mes diffamateurs.
Je n’ai aucune leçon d’antifascisme à recevoir de qui que ce soit !

* Le PCN n’est pas un « parti d’extrême-droite » et encore moins « néonazi ». Accusation insultante proférée par nos adversaires politiques, en particulier au sein des appareils d’état belge et français. Les observateurs sérieux le constatent tous.

Par exemple, le COURRIER HEBDOMADAIRE DU CRISP (n° 1598-1599 . 1998), revue scientifique belge de sciences politiques – la référence en Belgique nous a-t-on dit à l’ULB – écrivait sur le PCN en 1999 ce qui suit : « Le programme et les actions du PCN sont en opposition avec les thèses racistes des formations d’extrême droite classiques. Ce parti se revendique du « Communautarisme européen » et est constitué, selon un document interne, de 7 tendances politiques (nationale-boIchévique, léniniste européenne, syndicaliste révolutionnaire, nationale-révolutionnaire, vert radicale, socialiste radicale et démocrate européenne) ».

François Heinderyckx professeur à L’INSTITUT DES SCIENCES POLITIQUES de L’UNIVERSITE LIBRE DE BRUXELLES, classait le PCN à l’occasion des élections européennes de 1999 et sur base de son programme parmi la « gauche révolutionnaire » (Dossier spécial Elections 1999, analyse des campagnes, consulté sur le site internet d’INFONIE, Belgique).
A noter aussi que L’ANTISEMITISM WORLD REPORT 1993, publié à Jérusalem par l’Institute of Jewish Studies, dans son édition anglaise, si il reproche au PCN son antisionisme, précise que « The PCN is not a far-right organisation ».

MON PARCOURS PANAFRICANISTE DEPUIS PLUS DE 25 ANS …

* Je dirige une ORGANISATION PANAFRICANISTE, PANAFRICOM (PANAFRIcan action and support COMmittees), qui défend le « Néopanafricanisme », des comités étant présent en Afrique, en Europe et au Canada. Le SG pour notre « réseau Afrique », Gilbert NKAMTO, est camerounais.

C’est en tant que président de PANAFRICOM que j’ai été reçu par les présidents équato-guinéen Obiang Nguema Mbassogo (avril 2015), tchadien Idriss Déby Itno (mars 2016), burundais Pierre Nkurunziza (mai 2016) et Joseph Kabila Kabange (mai 2016).

J’ai pris la parole au nom de PANAFRICOM dans des réunions internationales consacrées au « nouveau Panafricanisme » : Colloque d’Abidjan (à l’Assemblée nationale, avril 2016), Conférence de Bujumbura (mai 2016), Café Politique du PPRD (Kinsasha, mai 2015), Conférence de Québec (juillet 2016).

* Parallèlement à mon action en Europe depuis plus de 30 ans, menée autour du « Néoeurasisme » (réinventé par ma Revue CONSCIENCE EUROPEENNE en 1984), j’ai un parcours panafricain de plus de 25 ans, commencé en Jamahiriyah libyenne avec le MCR, et qui m’a conduit à PANAFRICOM.
Mais aussi à la TV panafricaine AFRIQUE MEDIA, où je suis éditorialiste et producteur d’émissions de géopolitique (Grand Reporter, Grand Jeu).

Luc MICHEL (15 août 2016)

NOTE 1
LES TENTATIVES OCCIDENTALES DE « REGIME CHANGE » AU BURUNDI en 2015-2016 :
A partir du début 2015, Luc Michel s’engage vent debout dans la défense du Burundi, avec une audience nationale et internationale.
En 2015, les médias burundais le désignent comme « le meilleur ami du Burundi » : AGNEWS à Bujumbura écrit « Luc Michel, panafricaniste Belge et analyste géopoliticien, a continué à défendre, arguments à l’appui, l’Etat du Burundi face à l’agression dont il fait objet de la part des USA, de la France et de la Belgique, mais aussi de l’Union Africaine ».

NOTE 2
En mai 2016 il organise une grande tournée politique-médias au Burundi, puis va au Québec visiter la diaspora burudaise :
Les barbouzes pro-belges du CNARED écriront : « un Belge de tragique renommée est en tournées au Burundi. Et très visiblement, il est venu requinquer dans ses fonctions de défendre le diable le très sadique et cynique Willy Nyamitwe : bras dessus, bras dessous, ils sillonnent coins et recoins du pays, co-animent conférences et ateliers d’endoctrinement à l’amour de la haine, crachent le venin sur quiconque est favorable au dialogue inclusif entre Burundais…, un duo de dragon tout trouvé pour précipiter l’apocalypse quoi ! » (sic).
A Bujumbura, lors d’un conférence devant le leadership burundais il déclenche un scandale diplomatique international ! Le CNARED, toujours lui, écrira : il « n’a pas manqué d’exhorter le pouvoir de Bujumbura à s’enfoncer dans son autarcie suicidaire, dans son rejet de toute solution négociée : « Le dialogue à Arusha, c’est un piège diplomatique, un piège mené par les occidentaux », a-t-on entendu de sa bouche, lors d’une conférence de presse animée par son désormais séide Nyamitwe ».
Il est reçu amicalement par le président Nkurunziza. Qualifié de « conseiller occulte » du président, il est l’objet d’une grande attaque des presstitutes de LIBERATION (Paris, proche de Sorös) sur deux pages couleur commandée par le Quai d’Orsay. Depuis 2018, le géopoliticien a repris son bâton de pélerin.

# ЕВРАЗИЙСКИЙ СОВЕТ ЗА ДЕМОКРАТИЮ И ВЫБОРЫ (ЕСДВ)/
EURASIAN OBSERVATORY FOR DEMOCRACY & ELECTIONS (EODE):
http://www.eode.org/
https://www.facebook.com/groups/EODE.Eurasia.Africa/

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