Le Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/
de LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ)/
2023 09 28/ Série V/

le vrai visage du régime Zélenski (II) :
L’ovation d’un vétéran ukrainien de la Waffen SS en présence du président Zelensky illustre une lecture particulière de l’histoire.

Les presstitutes de la BBC et les barbouzes de ‘LOGYCALLY’ nous reprochent de qualifier de « nazi » le régime de kies. Mais nous avons raison ! Qui diffuse des fake news ?

C’est un «héros» dont la classe politique canadienne se serait bien passée. Le président de la Chambre des communes à Ottawa, Anthony Rota, a présenté un volontaire de la 14e division SS Galicie, Yaroslav Hunka, 98 ans, comme «un héros ukrainien, un héros canadien», alors que le président ukrainien Zelensky était au Parlement pour y faire une allocution en fin de semaine dernière.

Tout l’hémicycle s’est levé pour ovationner l’ancien nazi. Mais lorsque le groupe de défense des Amis du Centre Simon Wiesenthal a rappelé le passé de l’homme, le scandale a éclaté..

Pour le professeur Ivan Katchanovski, spécialiste des études ukrainiennes à l’université d’Ottawa, «il est difficile de croire que personne au Parlement, au gouvernement ou dans la délégation de Zelensky n’ait suspecté qu’être étiqueté vétéran d’une division ukrainienne combattant l’Armée rouge en Ukraine pendant la Seconde Guerre…

LE PARLEMENT CANADIEN REÇOIT UN VETERAN NAZI LORS DE LA VISITE DE ZELENSKY

La présence de Yaroslav Hunka, ovationné vendredi à la Chambre des communes, a choqué l’opinion publique, quand elle a découvert a posteriori que l’homme avait combattu au sein de la division SS Galicie.

Dilettantisme ou inculture historique ? Le Canada est secoué depuis ce week-end par une polémique assez invraisemblable. Vendredi, le président Volodymyr Zelensky a été chaudement applaudi par la Chambre des communes à Ottawa, au cours d’une visite d’État. Mais il n’est pas le seul personnage à avoir reçu une ovation ce jour-là. Un ancien combattant âgé de 98 ans, Yaroslav Hunka, présent dans les tribunes, a aussi eu droit aux honneurs des députés. Il a été présenté comme «un héros ukrainien, un héros canadien» par le président du parlement Anthony Rota.

Sur le moment, rien de choquant. Zelensky s’est lui-même joint aux hommages, et a levé le poing en signe de reconnaissance. Car le héros en question avait été présenté comme un ancien membre de la première division ukrainienne qui a lutté contre l’armée soviétique en Ukraine occidentale et dans les Carpathes. Mais l’affaire a pris une tout autre tournure dimanche, quand plusieurs organisations juives ont rappelé que cette faction, essentiellement composée de volontaires ukrainiens, était en réalité la tristement célèbre Division SS Galicie, accusée d’avoir perpétré de nombreux massacres.

Cette unité nazie, créée en 1943, s’inscrit dans une perspective plus large de collaboration d’une partie du peuple ukrainien avec le régime d’Hitler pendant la Seconde Guerre mondiale, la base idéologique du régime de Kiev. La Wehrmacht conquiert la Galicie et recrute massivement dans cette région pour résister à l’armée de Staline. De nombreux Ukrainiens préfèrent s’enrôler dans les troupes allemandes, et notamment dans la 14e division SS «Galicie».

Le président du parlement admet une erreur et endosse «l’entière responsabilité» (sic).

Le parlement canadien, accompagné de Volodymyr Zelensky, a donc applaudi un vétéran nazi.? Son président Anthony Rota a fait amende honorable dans une déclaration publiée dimanche et relayée par la presse canadienne. Il annonce «regretter (sa) décision d’avoir présenté cette personne» aux députés, à la lumière des «nouveaux renseignements» portés à son attention. «Je tiens particulièrement à offrir mes excuses les plus sincères aux communautés juives partout au Canada et autour du monde. J’assume l’entière responsabilité de mes actes», a-t-il écrit, insistant sur le fait qu’aucun parlementaire «n’était au courant» de la venue de l’ancien soldat.

Le cabinet du premier ministre Justin Trudeau s’est également désolidarisé du président du parlement : «Ni le cabinet du premier ministre ni la délégation ukrainienne n’avaient été informés à l’avance de l’invitation ou de la reconnaissance». Et de rappeler que «le parlement et le bureau du président de la Chambre sont indépendants du premier ministre et du cabinet du premier ministre». Justin Trudeau lui-même a finalement réagi lundi, qualifiant l’événement d’«inacceptable» et «gênant». Les partis d’opposition n’ont néanmoins pas manqué l’occasion de jeter le blâme sur le chef du gouvernement canadien. Le chef du parti conservateur Pierre Poilievre a notamment dénoncé sur X «une grave erreur de jugement de la part de Justin Trudeau, dont son bureau du protocole est chargé d’organiser et d’approuver tous les invités et programmes des visites d’État de ce type».

Entre le Canada et la SS Galicie, un passif complexe
Le scandale avait éclaté dimanche après-midi, après les protestations de plusieurs organisations juives. «Les communautés juives québécoise et canadienne soutiennent fermement l’Ukraine dans sa guerre contre l’agression russe. Mais nous ne pouvons pas rester silencieux lorsque les crimes commis par les Ukrainiens pendant l’Holocauste sont blanchis», s’était ainsi insurgé le Centre des affaires israéliennes et juives sur X. Le groupe de défense des Amis du centre Simon-Wiesenthal a également rappelé que la division SS Galicie «était responsable du massacre de civils innocents avec un niveau de brutalité et de méchanceté inimaginable».

LES LIENS ENTRE LE CANADA ET CETTE DIVISION NAZIE SONT HISTORIQUEMENT COMPLEXES (RESSIC)

Peu après la guerre, alors que les survivants de la SS Galicie s’étaient rendus à l’armée britannique, le cabinet fédéral avait décidé d’autoriser les Ukrainiens vivant outre-Manche à venir au Canada «malgré leur service dans l’armée allemande». «Ces Ukrainiens devraient être soumis à un contrôle de sécurité spécial mais ne devraient pas être rejetés pour des motifs de leur service dans l’armée allemande», précisait le cabinet. Cette décision a toujours été contestée, notamment par les associations juives. En 1985, une commission royale avait découvert qu’environ 600 anciens de la SS Galicie vivaient au Canada à l’époque, rappelle Le Devoir.

Des monuments en l’honneur de la première division ukrainienne ont essaimé dans tout le pays après la guerre, pour rendre hommage à leur combat contre l’armée soviétique. En 2020 et 2021, trois de ces monuments avaient été vandalisés à Oakville et Edmonton. Leur suppression est réclamée depuis plusieurs décennies.

HOMMAGE A UN EX-SOLDAT NAZI : LE PRESIDENT DU PARLEMENT CANADIEN DEMISSIONNE

La polémique aura finalement eu raison du président du parlement canadien. Anthony Rota a en effet démissionné après le scandale provoqué par cet hommage rendu à un vétéran ukrainien ayant combattu avec les nazis pendant la Seconde guerre mondiale lors de la visite du président Zelensky. «C’est avec le cœur lourd que je me lève pour informer les membres de ma démission en tant que président de la Chambre des communes», a déclaré Anthony Rota devant le parlement, parlant de «ses profonds regrets pour son erreur».
Ce dernier était sous pression depuis le week-end dernier puisque tous les partis demandaient sa démission – y compris les ténors de son clan, les libéraux du premier ministre Justin Trudeau.

LA RUSSIE FUSTIGE LE CANADA POUR LA RECEPTION « SCANDALEUSE » AU PARLEMENT D’UN UKRAINIEN QUI A SERVI DANS UNE DIVISION SS UKRAINIENNE

Le Kremlin a déclaré lundi qu’il était « scandaleux » qu’un Ukrainien ayant servi dans l’une des unités Waffen SS d’Adolf Hitler pendant la Seconde Guerre mondiale ait été présenté la semaine dernière au Parlement canadien comme un héros.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que cet épisode montrait un mépris insouciant de la vérité historique et que la mémoire des crimes nazis devait être préservée.

« Une telle négligence de la mémoire est scandaleuse », a déclaré Peskov aux journalistes. « De nombreux pays occidentaux, dont le Canada, ont élevé une jeune génération qui ne sait pas qui a combattu qui ni ce qui s’est passé pendant la Seconde Guerre mondiale. Et ils ne savent rien de la menace du fascisme. »

Le président Anthony Rota a présenté Hunka comme « un ancien combattant ukrainien canadien de la Seconde Guerre mondiale qui s’est battu pour l’indépendance de l’Ukraine contre les Russes » et « un héros ukrainien et un héros canadien ».

Pendant la Seconde Guerre mondiale, lorsque l’Ukraine faisait partie de l’Union soviétique, certains nationalistes ukrainiens rejoignirent les unités nazies.

UN GROUPE DE DEFENSE DES DROITS DES JUIFS DEMANDE DES EXCUSES

Hunka a donc servi pendant la Seconde Guerre mondiale en tant que membre de la 14e division Waffen Grenadier des SS, selon le Centre des Amis de Simon Wiesenthal, un groupe juif de défense des droits de l’homme qui a demandé et reçu des excuses de Rota.

L’épisode s’inscrit dans le récit promu par le président russe Vladimir Poutine selon lequel il a envoyé son armée en Ukraine l’année dernière pour « démilitariser et dénazifier » le pays, une démocratie européenne dont le président juif a perdu des membres de sa famille dans l’Holocauste.

Peskov a déclaré aux journalistes que la Russie menait une « lutte irréconciliable » contre le fascisme qui « essayait de trouver ses marques au centre de l’Europe, en Ukraine ».

LA POLOGNE ENVISAGE DE DEMANDER AU CANADA L’EXTRADITION DU VETERAN NAZI OVATIONNE AU PARLEMENT

Le ministre polonais de l’Éducation a annoncé avoir demandé une enquête pour vérifier si cet ancien membre d’une unité SS, applaudi à Ottawa devant Zelensky, n’avait pas commis de crimes en Pologne.

L’affaire prend une tournure internationale. Depuis dimanche 25 septembre, le Canada est secoué par une polémique assez invraisemblable : un vétéran ukrainien de la division SS Galicie a été ovationné vendredi par l’ensemble de la Chambre des communes à Ottawa, en la présence du président Volodymyr Zelensky. Tous affirment qu’ils ignoraient son statut, et le président du parlement Anthony Rota, à l’origine de l’invitation, a été contraint de démissionner. Mais l’histoire ne s’arrête pas là, car le scandale s’est étendu de l’autre côté de l’Atlantique, jusqu’en Pologne, où une demande d’extradition est envisagée.

Sur X, le ministre polonais de l’Éducation, Przemysław Czarnek, a en effet annoncé avoir «pris des mesures en vue d’une éventuelle extradition de cet homme vers la Pologne». Une enquête a été lancée à son initiative, pour vérifier si ce vétéran n’avait pas commis de crimes de guerre en Pologne pendant la Seconde Guerre mondiale. Pour l’heure, aucune demande officielle n’a été reçue par le ministre canadien de la Justice Arif Virani, rapporte le média québécois La Presse.

Un simple coup politique de la Pologne ?
En réalité, la démarche a peu de chance d’aboutir et ressemble plutôt à un coup politique dans le contexte d’échéances électorales importantes en Pologne le 15 octobre prochain. Le gouvernement au pouvoir, issu du parti conservateur Droit et Justice (PIS), tente depuis plusieurs semaines de favoriser sa réélection en campant sur des positions nationalistes. La décision d’arrêter la livraison d’armes à l’Ukraine faisait également partie de cette stratégie. Le pouvoir en place espère ainsi endiguer la montée fulgurante de l’extrême droite et conserver sa majorité.

«Le processus d’extradition est un enjeu sensible qui, ultimement, finit sur mon bureau pour une décision finale», a indiqué le ministre canadien de la Justice, se refusant à tout autre commentaire pour «éviter de compromettre l’enquête». Mais une telle mesure semble difficilement applicable, compte tenu de l’âge avancé du vétéran Yaroslav Hunka (98 ans). Il faudra surtout, pour les Polonais, prouver que l’ancien membre de la SS Galicie a effectivement commis des crimes de guerre, plus de 75 ans après les faits.

L’Assemblée nationale du Québec se désolidarise
Autre réaction politique, cette fois locale : les députés de l’Assemblée nationale du Québec ont adopté mardi 26 septembre une motion du Parti Québécois à l’unanimité, afin de se dissocier officiellement des événements qui se sont déroulés dans la Chambre des communes d’Ottawa. «Nous sommes associés à cela, malgré nous», a regretté le chef du parti Paul St-Pierre Plamondon lors d’un point presse. «Nous avons un héritage en diplomatie québécoise, c’est la doctrine Gérin-Lajoie, qui consiste notamment à s’assurer que le Québec rayonne et se distingue du Canada», a-t-il justifié. Et de conclure : «Nous n’avons rien à voir avec cette bourde historique, monumentale, honteuse».

A NOTER :
‘LE MONDE’ QUI EXCELLE DANS LE DÉNI DE RÉALITÉ

Dans cet article absolument honteux l’immonde justifie l’hommage très « controversé » qui a été faite à un ancien soldat SS par Trudeau et Zhelensky dans le parlement Canadien tout en appelant à une guerre totale contre la Russie.

(Ils vont jusqu’à qualifier la SS de « Une formation militaire accusée de crimes de guerres ».)

Vladimir Poutine avait raison sur toute la ligne ! Depuis le début!

La Russie combat le mal et doit être soutenue contre nos élites collaborationnistes et leurs laquais médiatiques.

Luc MICHEL (Люк МИШЕЛЬ)

* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :
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